L’état climatique ou cette intimité qui nous dérange
L’époque révèle une urgence climatique devenue familière, mais derrière cette banalisation se dévoile une intimité profonde avec le monde, dont la reconnaissance nous ébranle. Le dérèglement n’est plus seulement une suite d’indicateurs scientifiques, il manifeste une crise de la relation qui nous oblige à admettre notre immersion dans la trame du vivant. Les pensées contemporaines de l’écologie — de Morton à Harman — montrent que nous ne sommes ni maîtres ni extérieurs, mais pris dans un enchevêtrement d’êtres où chaque entité compte et agit. Habiter la Terre suppose ainsi de renoncer aux illusions de la maîtrise pour inventer une éthique de la co-présence et une sensibilité à nos vulnérabilités partagées. L’avenir exige de transformer notre imaginaire, de reconnaître que nous sommes la matière même du monde, et que notre devenir dépend de cette intimité longtemps refusée.
Bartelby, l’ange gardien de la puissance
Présentation pour le blog — Bartleby, l’ange gardien de la puissance
Cet essai explore la figure énigmatique de Bartleby, le scribe silencieux de Melville, à la lumière de la lecture qu’en propose Giorgio Agamben. À travers la formule devenue mythique — « I would prefer not to » — se déploie une réflexion sur la tension entre puissance et acte, entre le possible et son non-exercice. Bartleby n’est ni rebelle ni démissionnaire : il veille sur la puissance pure, celle qui choisit de ne pas s’épuiser dans l’action. Son retrait, loin d’être passif, devient une forme de préservation créatrice, un espace où la potentialité demeure intacte.
Cette méditation rejoint, sur un autre plan, la clinique et l’esthétique : certains états de retrait, comme le « à quoi bon ? » contemporain, ne sont pas forcément des signes de renoncement, mais des gestes de sauvegarde du possible. François Roustang, avec sa notion de perceptude, éclaire ce même mouvement : c’est souvent en suspendant le vouloir qu’une autre forme d’agir peut advenir. Bartleby, l’ange gardien de la puissance invite ainsi à repenser la création non comme accomplissement, mais comme veille — une éthique du seuil où la dignité du non-agir protège la promesse d’un monde encore à venir.
L’hyperobjet psychique
Phénoménologie - correlationnisme - réalisme spéculatif
Un moi(s) sans tabac - EP.3
Un moi(s) sans tabac - EP.2
INSTITUT NOESIS, CABINET NOESIS.
LE MOI(S) SANS TABAC - ÉPISODE 1
"ROMPRE AVEC LA RÉALITÉ POUR EXPRIMER LA RÉALITÉ" Paul Ricoeur
En tant que thérapeute au sein de l’Institut Noesis, je saisis l’opportunité du mois de novembre, à venir, dédié à la lutte contre le tabagisme, pour accompagner celles et ceux qui souhaitent se libérer de cette habitude dans un processus de transformation personnelle.
Le "moi(s) sans tabac" pourrait être l'opportunité d'une réflexion sur les mécanismes psychologiques sous-jacents à la dépendance du tabac et mettre en place des stratégies thérapeutiques adaptées.
À partir d’aujourd’hui et tout au long de cette période, je proposerai des outils thérapeutiques basés sur des approches phénoménologiques et existentielles. Mon objectif est d’inviter les participants à rompre avec la réalité immédiate de leur dépendance afin de mieux comprendre leur relation au tabac et, surtout, de reconstruire un rapport plus authentique à eux-mêmes, à leurs choix de vie, et à leur santé.
Un moi(s) sans tabac - EP.1
INSTITUT NOESIS, CABINET NOESIS.
LE MOI(S) SANS TABAC - ÉPISODE 1
"ROMPRE AVEC LA RÉALITÉ POUR EXPRIMER LA RÉALITÉ" Paul Ricoeur
En tant que thérapeute au sein de l’Institut Noesis, je saisis l’opportunité du mois de novembre, à venir, dédié à la lutte contre le tabagisme, pour accompagner celles et ceux qui souhaitent se libérer de cette habitude dans un processus de transformation personnelle.
Le "moi(s) sans tabac" pourrait être l'opportunité d'une réflexion sur les mécanismes psychologiques sous-jacents à la dépendance du tabac et mettre en place des stratégies thérapeutiques adaptées.
À partir d’aujourd’hui et tout au long de cette période, je proposerai des outils thérapeutiques basés sur des approches phénoménologiques et existentielles. Mon objectif est d’inviter les participants à rompre avec la réalité immédiate de leur dépendance afin de mieux comprendre leur relation au tabac et, surtout, de reconstruire un rapport plus authentique à eux-mêmes, à leurs choix de vie, et à leur santé.
Conscience pleine ou Attention vide ?
Utilisation du terme "Mindfulness" (conscience pleine) pour décrire la pratique de la méditation. Le terme peut être mal interprété ou utilisé de manière superficielle, perdant ainsi sa profondeur et sa pertinence. Nous proposons de substituer "Attention" à "Conscience" et "Vide" à "Pleine", afin de mettre l'accent sur la vacuité de l'esprit plutôt que sur sa plénitude. L'idée est d'adopter l'expression "Mind the gap" (Attention au vide), qui évoque l'idée de vigilance et de réactivité. Nous soutenons que cette approche favorise une réinitialisation de la conscience et permet une ouverture au monde à partir d'une vacance de la conscience. L'exemple de l'annonce "Mind the gap" dans les stations de métro anglaises est utilisé pour illustrer cette idée d'être attentif à l'espace vide et de faire un pas au-dessus.
La quête de soi ou le péril de ses limites
Réévaluation critique de l'Idéalisme platonicien
La farce du destin ou jeux facétieux un jour de pluie
Tout commence par une idée.
Hypnose ouverte, hypnose fermée
Exploration philosophique, hypnose et philosophie en synergie
Tout commence par une idée.
Cosmophanie
Tout commence par une idée.

